Projet de loi pour « protéger les élèves » sans mention sur les violences sexuelles.

Le projet de loi 47 visant à renforcer la protection des élèves suscite des critiques lors des auditions publiques en commission parlementaire. 

Plusieurs groupes remettent en question le manque de clarté et d'ambition du texte, soulignant son incapacité à aborder adéquatement les violences sexuelles dans les écoles du Québec. Bien que le projet propose des mesures telles qu'un code d'éthique et la suppression des clauses d'amnistie pour les employés du réseau éducatif, il omet de mentionner explicitement les violences sexuelles, ce qui suscite des inquiétudes quant à son efficacité réelle pour prévenir de tels comportements graves.

En outre, des voix s'élèvent pour réclamer une loi-cadre plus robuste, obligeant les écoles à mettre en place des protocoles précis spécifiquement pour traiter les violences sexuelles. Ces mesures permettraient non seulement de fournir un soutien adéquat aux victimes, mais aussi de prévenir ces incidents et de favoriser un changement culturel au sein des institutions scolaires. De plus, la proposition de retirer les clauses d'amnistie pour les employés ayant commis des actes de violence sexuelle divise les opinions, certains soutenant cette mesure comme étant une avancée nécessaire, tandis que d'autres craignent que cela ne prive les individus de possibilités de réhabilitation ou de bénéficier de procédures judiciaires appropriées.

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